Mise en contexte

La mise au jour de la remise des Sulpiciens a été réalisée dans le cadre de l’aménagement d’un stationnement. Pendant l’intervention archéologique, je devais recueillir un maximum d'informations sur le vestige. Avant les travaux, je savais que le bâtiment avait brûlé en 1933, grâce à une photo d'archives. Le photographe avait noté la date du feu, l'usage du bâtiment (remise) et il avait placé un X sur une structure blanche formant un prisme rectangulaire. La notice indiquait que le X correspond à la voûte des Sulpiciens.

Vestige des bâtiments

Les fondations de la remise étaient en excellent état. Les moellons en pierre portaient les traces de l'incendie. Des blocs en béton décorés provenaient vraisemblablement de la voûte, qui a manifestement été démolie. La présence d'une chambre forte dans une remise est étonnante. J'ai supposé que le bâtiment ait pu changer de fonction, au cours de son histoire.

Artéfacts liés à la fonction de remise

Plusieurs objets d'aspect récent reflétaient des activités de bricolage. Il y avait des amas de clous fusionnés par la rouille, alors qu'ils devaient être dans un contenant. Une pierre de meule et des limes témoignaient de l'affûtage d'outils.

Artéfacts attribués aux débuts du bâtiment

Des pièces plus anciennes ont permis de déterminer que le bâtiment a été construit vers la fin du 19e siècle. C'est le cas d'une bouteille complète, avec un fond en forme de cloche, terminé par un mamelon (c'est un terme technique!). À ce titre, il y avait également un fer à cheval qui a déjà servi (il portait encore des clous) et une serrure.